Trucs & astuces

Retrouvez dans cette rubrique des conseils pour votre maison. Courts, simples et utiles, ils sont destinés à améliorer votre bâtiment existant ou vous guider dans votre projet de construction ou de rénovation.

  • 15 janvier 2024
  • 68 min
Trucs et Astuces MaConstruction.be

Courts, simples et utiles, ils sont destinés à améliorer votre bâtiment existant ou vous guider dans votre projet de construction ou de rénovation.

  • Remplacez vos anciens circulateurs sur les circuits de chauffage et d’eau chaude sanitaire par des circulateurs à vitesses variables, vous économiserez au niveau de votre consommation.
  • En cas de travaux électriques (modification ou extension), une nouvelle réception de l’installation sera généralement nécessaire. Elle coûte de l’ordre de 150 € à 200 € et vous garantit que les travaux réalisés ne présentent pas de risque.
  • Il est difficile d’effectuer un choix de plancher en bois sur deux ou trois morceaux en salle d’exposition. Soyez donc bien attentif aux caractéristiques indiquées sur les fiches techniques, notamment en ce qui concerne les nœuds, les joints et les différences possibles de teintes.
  • Pour les portes coulissantes de grandes dimensions, assurez-vous que le poids de celles-ci n’est pas trop important pour leur manipulation et le système de suspente.
  • Pour tous les éléments à incorporer dans une façade en enduit sur isolant, prévoyez des blochets de pose ou des fixations adaptées pour éviter un écrasement de l’isolant.
  • Isoler dans l’épaisseur d’une toiture en bois doit rester une solution exceptionnelle : le risque de condensation est très important en hiver dans ce type de complexe.
  • Pour les enduits réalisés sur d’anciennes maçonneries, un nettoyage préalable, un dépoussiérage et la pose d’un primer seront nécessaires.
  • Lors de changement de châssis existants, spécifiez qui va réparer les contours de baies concernées et de quelle manière ces réparations seront effectuées.
  • Des joints de mouvements doivent être prévus dans les chapes et les revêtements de sol au droit des angles ou dès que la surface excède 40 m2, à défaut, le revêtement risque de se fissurer.
  • En fonction de la pression du réseau de distribution, il est parfois nécessaire de poser un réducteur de pression. Faites contrôler ce point par votre entrepreneur : au-dessus de 3 à 3,5 bars, un réducteur s’imposera pour garantir la longévité de vos appareils de chauffage et sanitaire.
  • Un versant de toiture peut être recouvert de plusieurs manières : des panneaux de cartons-plâtres à rejointoyer aux jonctions, à enduire ou des treillis à enduire. Le coût de fourniture et de pose est inversement proportionnel au risque de fissuration.
  • Lorsque vous demanderez des devis pour des faux-plafonds, n’oubliez pas de demander directement le prix pour réaliser des retombées pour les rails à rideaux. À défaut, un supplément viendra grossir la facture finale.
  • Sous deux éléments de seuils en pierre, prévoyez une bavette de protection en plomb ou en membrane étanche au cas où le joint n’est plus étanche pour rejeter les eaux plus loin que le mur.
  • Les poutrelles et les éléments métalliques sont à traiter et à protéger adéquatement avant enduisage, sans quoi des traces de rouille se marqueront sur les enduits.
  • Différentes tolérances existent concernant les travaux de plafonnage (normales ou spéciales). Spécifiez-les bien sur le devis que vous signerez ou dans le cahier des charges qui sera transmis à l’entrepreneur pour sa remise de prix.
  • Un châssis et un vitrage se réceptionnent en fin de pose à une distance de minimum deux mètres de celui-ci et sous une lumière diffuse et non rasante ; ce qui n’est pas visible à cette distance est acceptable, sauf si vous avez convenu autre chose avec l’entreprise.
  • Ne découpez jamais les mousses en périphérie des chapes avant la pose du revêtement de sol, vous risquez de réduire de manière importante l’isolant acoustique de ce complexe.
  • Pendant les travaux de plafonnage, faites protéger tout ce qui ne doit pas être enduit. Cela évitera des nettoyages et discussions par la suite.
  • L’étanchéité à l’air des façades peut être améliorée par la pose de tape à la jonction des panneaux isolants. Cela nécessite toutefois de monter d’abord le mur porteur, puis l’isolant et ensuite le parement.
  • Si pour gagner du temps, vous commandez vos châssis sur plan, avant que les baies ne soient réalisées, définissez qui prendra le risque au cas où les châssis ne rentreraient pas dans les baies une fois celles-ci réalisées.
  • Pour vos portes de garage automatiques, vérifiez qu’il y a bien un système manuel d’ouverture en cas de panne, surtout si le garage ne possède pas d’autre porte.
  • Avant la pose de carrelages extérieurs, prévoyez également la pose d’une nappe drainante afin de réduire les risques de dégâts en suite des cycles de gels et dégels en fonction de la porosité des joints.
  • Avant de mettre une chaudière au gaz en fonctionnement, faites réceptionner la conduite d’alimentation de gaz par un organisme agréé. Un plan du tracé de cette conduite sera nécessaire.
  • Pour les chaudières à condensation, n’oubliez pas de prévoir une évacuation d’eau à proximité pour évacuer les condensats produits avec un siphon pour éviter les remontées de mauvaises odeurs en provenance des égouts.
  • Dans le cas d’une chaudière avec sortie murale, faites contrôler la position de sa sortie par rapport aux angles de l’habitation, aux portes et aux fenêtres. Les distances autorisées sont variables selon les cas.
  • Dans le cas d’immeubles à appartements, ou lorsqu’une certaine résistance au feu est nécessaire, refermez tous les percements vers des gaines techniques à l’aide de matériaux intumescents (qui gonfle avec la chaleur) afin de ne provoquer aucun point faible dans le compartimentage.
  • Ne faites pas descendre vos enduits de façade jusqu’au sol : une plinthe ou un enduit de socle plus résistant devra être posé sur les 30 à 40 centimètres inférieurs.
  • Vous estimez que vos murs maçonnés ne donnent pas satisfaction ? La qualité d’une maçonnerie se jugera essentiellement sur sa fonctionnalité, l’aspect esthétique (alignement et horizontalité des joints) viendra en seconde position.
  • Si vous souhaitez encastrer un seuil afin d’avoir un châssis plus bas que le revêtement de sol fini, indiquez-le au fabricant de châssis afin d’adapter le détail de pose des seuils et le niveau de ceux-ci.
  • À toute jonction entre des constructions d’âges différents, faites placer un joint de dilatation et de mouvement, tant dans la structure que dans les parachèvements.
  • En cas d’achat d’un bien immobilier, faites-vous conseiller par un architecte ou une entreprise, cela vous coûtera quelques heures de prestations et vous aurez un regard professionnel sur le bien en question.
  • Les jonctions des étanchéités aux droit des seuils resteront toujours des points délicats à traiter. Les différentes membranes d’étanchéité devront être de préférence collées et non simplement superposées.
  • En cas de problème sur votre chantier, il existe de nombreux modes de résolution alternatifs de conflits : la conciliation, la médiation ou l’arbitrage sont, dans la plupart des cas, moins chronophages et moins coûteux qu’une procédure judiciaire.
  • La pose d’écrans réfléchissants derrière vos radiateurs sur les murs extérieurs permettra de gagner quelques pourcentages de rendement sur le système de chauffage.
  • Pour les travaux en mitoyenneté, prévoyez un état des lieux des biens voisins avant travaux et vérifiez celui-ci après la réalisation des travaux. Cette démarche évitera bien des discussions par la suite
  • Pour vos enduits sur isolants, prévoyez un enduit de socle plus résistant aux chocs et aux éclaboussures. Prévoyez également un aménagement en pied de façade perméable, par exemple en galets roulés.
  • Dès qu’une installation électrique est modifiée de manière significative, une mise à jour de sa réception par un organisme agréé sera nécessaire. Pensez à la faire inclure dans le devis de votre électricien.
  • Une membrane enterrée gaufrée de protection n’est pas une étanchéité. Sa fonction est de protéger l’étanchéité lors des travaux de remblai et de conduire les eaux de sol jusqu’au drain posé en pied de mur enterré.
  • Les seuils métalliques doivent présenter des finitions latérales différentes que ces seuils soient posés dans une façade en brique, en enduit ou en bardage.
  • Lors de travaux de modifications électriques, il peut être bien utile de prévoir des prises de types USB à côté des prises de courant ; cela évitera les superpositions de chargeurs et domino en tous genres.
  • Si les panneaux photovoltaïques produisent moins en hiver qu’en été, c’est l’occasion d’utiliser les kilowattheures excédentaires produits en été pour un chauffage d’appoint par exemple.
  • Réaliser le plafonnage avant la chape permet de ne pas risquer de réduire l’adhérence de la chape en bouchant ses pores par les poussières de plafonnage.
  • Pour les éviers de cuisine, une production d’eau chaude électrique instantanée offrira un bien meilleur rendement que des puisages aléatoires sur l’installation sanitaire.
  • La responsabilité décennale ne concerne que les vices qui mettent en péril la solidité ou la stabilité du bâtiment ou qui seraient susceptibles de les mettre en péril.
  • Pensez à entretenir vos gouttières au minimum une fois par an et plus si l’environnement l’impose.
  • L’utilité et la rentabilité de panneaux solaires thermiques pour chauffer l’eau chaude sanitaire sont effectives, dans la plupart des cas, pour une consommation de minimum 4 à 5 personnes.
  • Lors de travaux d’injection pour contrer l’humidité ascensionnelle, éviter de recouvrir les injections réalisées de plafonnage, sensible à l’humidité : l’humidité contournerait les injections en passant par le plafonnage.
  • Tout bardage doit posséder une ventilation en sa partie haute et une ventilation en sa partie basse. À défaut, celui-ci risque de se déformer suite à la différence de contraintes sur ces deux faces.
  • Une boucle d’eau chaude sanitaire peut être programmée pour vous délivrer de l’eau chaude aux moments utiles. Si elle tourne en permanence, elle va engendrer une surconsommation inutile.
  • En cas d’eaux usées fortement chargées en graisse, évitez d’évacuer ces eaux à l’aide de pompes, vous boucheriez celles-ci rapidement et rendriez le réseau inutilisable.
  • En constructions neuves, il est conseillé qu’un isolant en pied de mur présente une longueur d’au moins 50 cm plus bas que le niveau qu’il protège.
  • Pendant un chantier de toiture, demander à l’entrepreneur de placer des descentes d’eau temporaires afin que les eaux d’intempéries ne s’écoulent pas librement sur vos façades.
  • En cas de versement d’acomptes importants, retenez que si l’entreprise tombe faillite, l’argent versé sera perdu. Évitez de payer des acomptes importants trop à l’avance par rapport au chantier.
  • Si les habitations unifamiliales échappent aux règlementations incendies, ce n’est pas pour autant que vous devez faire tout et n’importe quoi ! Pensez-y lors du choix de vos matériaux et des systèmes de détections à mettre en place.
  • Si un dégraisseur n’est pas obligatoire ou légalement imposé, ne négligez pas cet élément sur votre réseau d’égouttage afin que les graisses contenues dans les eaux usées ne se figent pas et ne bouchent pas vos canalisations.
  • Lors du choix de fenêtres de toiture, vérifiez si les accessoires sont bien compatibles (stores, volets, accessoires de ventilation…).
  • En construction neuve, il est conseillé qu’un isolant en pied de mur présente une longueur d’au moins 50 cm plus bas que le niveau qu’il protège.
  • Avant de démarrer un chantier d’habitation, vérifiez que votre assurance habitation ne nécessite pas d’extension de couverture pendant la période du chantier.
  • Retenez qu’une assurance dégâts des eaux couvrira les réparations des dégâts occasionnés, mais pas les causes. Dans de nombreux cas, une franchise sera appliquée. Relisez attentivement vos contrats !
  • Pour les murs creux, les crochets à faibles couches de galvanisation (moins de 60gr/m2) ne sont pas indiqués. Préférez les crochets en acier inoxydable.
  • Pour tous les systèmes de façade un peu innovants, vérifiez que l’entreprise opte pour des composants venant du même fabricant afin d’éviter les problèmes d’incompatibilités quelques mois après le démarrage du chantier.
  • Le moindre percement, même pour une prise, dans une paroi acoustique peut réduire à néant les efforts réalisés sur la totalité de cette paroi.
  • La récupération de l’eau de pluie peut se faire avec une pompe électrique ou plus simplement avec une pompe manuelle. Tout dépend de ce que vous souhaitez en faire.
  • Avant de démarrer un projet de construction, demandez un relevé précis du terrain à un géomètre pour ne pas devoir adapter votre projet en cours de chantier.
  • Lorsque vous intervenez sur un mur séparant votre bien de celui de votre voisin, discutez-en au préalable avec celui-ci et ne le mettez pas devant le fait accompli. Cela permettra un déroulement serein du chantier.
  • Une porte résistante au feu ne peut pas être modifiée ou découpée sur chantier au risque de perdre ses caractéristiques intrinsèques.
  • Si vous devez poser des pièces de charpente dans un mur mitoyen, vérifiez au préalable avec vos voisins ce qu’il en est de la qualité du mur et des finitions de leur côté afin de prendre les mesures nécessaires pour éviter les dégâts chez ceux-ci.
  • Même pour les murs de terrasse, placer une étanchéité en bas de mur. Cela évitera des phénomènes esthétiques peu agréables par la suite qui seraient consécutifs à des remontées d’humidité par capillarité.
  • Les règles en matière de prévention incendie seront différentes pour des bâtiments selon leur hauteur : basse, moyenne ou haute.
  • Un système D de ventilation va demander un entretien des filtres primaires que vous pourrez effectuer vous-même et des filtres principaux qui devront être faits par le fabricant ou le poseur. Pensez à demander un contrat d’entretien à la fin du chantier.
  • Les câblages électriques intérieurs doivent être posés selon un des modes définis par le règlement général sur les installations électriques : en goulottes, en plinthes, dans des goulottes ou sur des corbeaux. La pose « volante » n’est pas règlementaire.
  • Une certification de réception électrique d’une installation est valable pour une durée de 25 ans, si toutefois aucune modification importante ou extension n’est apportée à l’installation en question. Dans ce cas, une nouvelle réception électrique devra être réalisée.
  • Avant la certification énergétique de votre bien, collecter un maximum d’éléments qui pourront être pris en compte par le certificateur ; ces éléments sont appelés des « preuves acceptables ».  Votre certificateur doit vous transmettre un document à ce sujet.
  • En cas de fuite constatée dans un système en ossature bois, qu’il s’agisse de murs ou de plafonds, faites réaliser des ouvertures afin de permettre à cette paroi de sécher avant de la réparer.
  • Pour éviter que votre construction ne se refroidisse trop vite, prévoyez au moins 70 à 80 % de parois massives, c’est à dire dont la masse volumique est de minimum 100 kg/m2.
  • N’oubliez pas de prévenir votre architecte du démarrage de votre chantier, ses conseils concernent également le démarrage de chantier et les démarches administratives qu’il a l’habitude de gérer.
  • Pour les garde-corps, il existe une norme définissant leur résistance au renversement. Ce test communément appelé « de la belle-mère » consiste à faire basculer un poids normalisé contre le garde-corps et d’en contrôler la stabilité.
  • Pour vos sous-sols, ne peignez vos murs de caves que si vous être sûrs qu’ils sont et resteront parfaitement secs. A défaut, vous risquez un écaillement de la peinture et une élévation du taux d’humidité des murs.
  • Lors de l’achat de panneaux photovoltaïques, estimez la surface nécessaire sur base de votre consommation électrique et éventuellement de la possibilité de recharge d’une voiture électrique afin d’être prêts si les législations continuent à évoluer dans le même sens. Faites toutefois attention à la surfacturation qui sera induite par le système prosumer mis en place.
  • Afin de parfaire l’étanchéité à l’air, des bandes de renfort peuvent être posées entre les premiers blocs et le sol avant de réaliser les chapes.
  • Dans une chambre de visite, les tuyaux doivent évacuer les eaux dans le sens de leur évacuation avec un angle de maximum 45 °. Dans le cas contraire, un risque de bouchon existe.
  • Évitez de poser des éléments en bois sous vos receveurs de douche ou baignoire : en cas d’infiltrations, ils seraient situés dans un espace noir, humide, chaud et non ventilé, propice aux développements de toutes sortes de champignons !
  • Ne positionnez pas les hottes et ventilations trop proches de vos balcons, terrasses et fenêtres. Vous risquez d’y ressentir les odeurs en cas d’utilisation.
  • Le nombre de poubelles étant de plus en plus important, prévoyez des espaces de stockage en conséquence : les législations risquent d’encore se complexifier en la matière !
  • Veillez à avoir complètement défini votre projet avant de demander des prix, chaque inconnue sera sujette à un supplément ou à des erreurs lors du chantier.
  • Lors de vos chantiers de pose d’isolant, prenez des photographies lors de vos travaux d’isolation afin de pouvoir les valoriser dans le cadre d’une certification ultérieure : une photo générale sur laquelle le bien est identifiable, une photo de l’isolant mis en œuvre avec un mètre pour en attester de l’épaisseur et une photo de l’étiquette de l’emballage de l’isolant.
  • Ne négligez pas la ventilation primaire sur les canalisations d’égout, afin d’éviter les problèmes de dé-siphonnage des autres appareils sanitaires. Une simple mise à l’air vers l’extérieur suffira.
  • Votre certification commencera par une visite sur place avec le certificateur (on ne certifie pas sur plan !). Lors de cette visite, rendez-le attentif à tous les éléments dont vous avez connaissance en termes de chauffage, de ventilation et d’isolation, ainsi que de production d’énergie de type renouvelable.
  • Une fois qu’un mur a été humidifié par des infiltrations, il faudra parfois plusieurs mois, voire une année pour lui permettre de sécher. Un décapage des peintures ou des enduits permettra parfois d’accélérer ce séchage.
  • Si vous souhaitez trouver une solution à un conflit naissant sur votre chantier, il vous faudra sans doute tenter de vous mettre à la place de l’autre partie pour comprendre son point de vue et ses motivations.
  • Il est toujours plus prudent et conseillé de placer une étanchéité sous vos carrelages muraux et sous votre tube de douche, surtout si la structure de la construction est réalisée en bois.
  • La position d’une fenêtre de toiture est à décider en fonction du calepinage des tuiles pour éviter les découpes des tuiles ou des ardoises et ne pas retrouver des petits morceaux collés à gauche et à droite de la fenêtre.
  • Lors du choix d’un enduit intérieur, préférez un enduit à la chaux, il offrira un niveau de confort supérieur en participant à la régulation hygrométrique interne de la construction.
  • Au vu des prix des combustibles de nos jours, il sera plus intéressant de couper le chauffage central à l’entre-saison et d’utiliser un système d’appoint dans certaines pièces pendant ces mêmes périodes.
  • Lors de la réalisation d’ossatures en bois, sachez que tous les panneaux en OSB servant de contreventement ne se valent pas au niveau de l’étanchéité à l’air. Choisissez les bons sur base de leurs fiches techniques !
  • Une construction présentant des parois massives se refroidira et se réchauffera moins vite qu’une construction présentant des parois légères ou en ossatures.
  • Si vous réalisez des travaux de finition et qu’une partie de vos murs sont plus bas que le sol extérieur, vérifiez au préalable que ces murs sont efficacement protégés contre l’humidité en provenance du sol. À défaut, vos travaux de finition seront sans doute inutiles.
  • Un ferme-porte doit être calibré pour la porte concernée. Des réglages peuvent être réalisés sur place, une fois l’élément posé. Toutefois, ils ne permettront pas de corriger un mauvais dimensionnement.
  • Ne perdez pas de vue que tout matériau naturel subit une décoloration au soleil et sous l’action des intempéries. C’est notamment le cas des bardages en bois.
  • Des fuites dans une toiture plate peuvent être détectées sans occasionner de grands dégâts à l’étanchéité à l’aide d’un gaz traceur. Cette méthode peut également s‘utiliser pour réceptionner une toiture plate.
  • Poser la chape avant les plafonnages présente l’avantage de ne pas risquer d’abimer les tuyaux d’eau, de chauffage, de gaz ou électriques courants au sol lors des travaux d’enduisage.
  • Si des moisissures apparaissent sur les angles entre vos murs et vos plafonds, pensez à bien vérifier la ventilation du local afin de limiter ces développements sur cette partie plus froide de la paroi. S’ils réapparaissent après nettoyage, il faudra adapter la ventilation ou l’isolation des façades concernées.
  • En cas de travaux à proximité de biens voisins, souscrivez une assurance de type « Tout Risque Chantier ». Elle vous couvrira en cas de dégâts à ces biens. Et pensez à en vérifier la franchise applicable.
  • Ne négligez pas la pose d’isolants acoustique sous les chapes de vos constructions : ils réduiront fortement les bruits d’impact.
  • La pose de volets ou de screens extérieurs constitue la meilleure solution contre les surchauffes.
  • Si une conduite d’évacuation d’eau passe à proximité d’une pièce de vie, préférez les canalisations en PE-HD aux canalisations en PVC ; elles présentent plus de masse et laissent de ce fait moins passer les bruits.
  • Un joint de dilatation est à prévoir dans vos chapes et revêtements de sol, au droit des portes ou lorsque la surface des pièces est supérieure à 40 m2. Si la forme de la pièce n’est pas rectangulaire, ce type de joint sera également nécessaire.
  • Le vent souffle ? Pas de panique, vous ne devriez pas connaître de désagréments sous la colère d’Éole, si vos tuiles périphériques et/ou centrales sont bien fixées. Les fabricants mettent en ligne des applications pour déterminer quelles tuiles doivent être fixées en fonction du bien et de son environnement.
  • En cas d’ombrage important sur des vitrages, ou de surfaces foncées en intérieur derrière les vitrages, il existe un risque important de casse thermique, c’est-à-dire de casse des vitrages à cause des différentiels de chaleur.
  • N’oubliez pas qu’une cave reste un endroit potentiellement humide et parfois sujet à des infiltrations. Surélevez tout ce que vous y stockez.
  • Tous les joints nécessitent une inspection et un entretien régulier : qu’il s’agisse de joint de plomberie, de joints sanitaires ou de joints de portes et châssis.
  • Il est possible de réaliser des portes coulissantes qui sont certifiées résistantes au feu pour différentes périodes ; elles nécessiteront toutefois une série de joints spéciaux.
  • Lors d’un achat clé sur porte, un bien est considéré comme en état de réception provisoire si son habitabilité est possible.
  • Une fois un permis obtenu, vous ne pourrez plus modifier les éléments qui ont nécessité son introduction sans devoir introduire un nouveau permis. Votre architecte pourra vous conseiller adéquatement par rapport à ce sujet.
  • Pour les constructions en ossature bois, veillez à ce que l’étanchéité à l’eau de l’enveloppe soit optimale. Un défaut dans celle-ci pourrait mettre à mal la stabilité de la construction à long terme.
  • Ne faites placer qu’une bouche de ventilation par canalisation. Dans le cas contraire, un équilibrage très précis devra être réalisé pour atteindre les débits souhaités ou imposés légalement.
  • Si vous avez des exigences ou des souhaits particuliers au niveau de la pose des équipements sanitaires, veillez à ce que les corps de métier les plaçant en soient avertis. C’est particulièrement important en cas de promotion immobilière.
  • Si vous souhaitez ou devez placer des portes résistantes au feu, une attestation de pose par le poseur sera nécessaire, sauf si le poseur est certifié ISIB et que son numéro d’agrément est mentionné sur une pastille appliquée sur la tranche de la porte.
  • Depuis quelques années, les bois de structure doivent posséder un marquage identifiant le type de traitement qui y a été appliqué. Refusez les bois n’étant pas marqués !
  • Une boite aux lettres percée dans un mur ou dans une porte sera bien pratique, mais provoquera des fuites d’air non compatibles avec les règlementations PEB lors du test d’étanchéité à l’air.
  • Les pare-vents et pare-pluies ne sont pas prévus pour rester de longs moins exposés aux intempéries et aux UV. Si vous avez des doutes, vérifiez ce qu’il en est sur la fiche technique du produit en question.
  • Pensez à entretenir vos gouttières au minimum une fois par an et plus si l’environnement l’impose.
  • De plus en plus de produits sont écolabellisés et contiennent des informations quant à leur consommation moyenne. Prenez le temps de consulter les étiquettes, des économies non négligeables sont parfois à la clé.
  • Il est possible de bétonner en hiver lorsque les températures frisent ou sont inférieures à 0° ; cela nécessitera toutefois de prévoir des adjuvants ou des précautions particulières.
  • Un mur de soutènement de terre doit être enterré de minimum deux fois sa hauteur visible ou posséder une partie horizontale qui évitera son renversement.
  • Si une boucle d’eau chaude sanitaire permet d’accroitre votre confort, elle est fortement énergivore et pénalisée dans les calculs de performances énergétiques.
  • Les clous ou agrafes lisses sont à éviter pour fixer les planches des bardages ; de par l’absence de rugosité, ils ne pourront pas s’opposer aux déformations des planches le cas échéant. De même, il est conseillé qu’ils présentent un diamètre supérieur à 3 mm
  • Évitez autant que possible les coudes et les détours sur les conduites de ventilation, ils occasionnent des réductions de débits et des nuisances auditives inutiles.
  • La pose d’un adoucisseur d’eau n’est pas obligatoire. Selon la teneur en calcaire de l’eau de distribution, cet appareil permettra toutefois de prolonger la durée de vie de vos équipements sanitaires et de chauffage.
  • Les rejets de condensats des chaudières ne peuvent pas dans tous les cas être rejetés à l’égout. Si leur PH est trop élevé, comme c’est le cas pour certaines chaudières à condensation au mazout, il faudra d’abord les neutraliser.
  • Pour garantir la durabilité d’un bardage en bois, celui-ci doit être ventilé en partie haute, en partie basse et au niveau supérieur de ses baies. À défaut, il risque de se déformer sous les contraintes hygrothermiques.
  • En construction neuve, n’hésitez pas à faire réaliser un test d’infiltrométrie au milieu du chantier. Ce test vous permettra de corriger une série d’erreurs non visibles à l’oeil nu qui auront un impact sur le résultat PEB final.
  • Lors de l’utilisation d’un bois de bardage dont le PH est inférieur à 5, ne prévoyez pas d’accessoires en zinc sous ce bardage, ils ne résisteraient pas à l’acidité des eaux de ruissellement.
  • De manière empirique, on estime qu’une descente d’eau pluviale peut reprendre 1m2 de toiture pour chaque centimètre carré qui compose sa section.
  • Ne percez jamais une paroi entre deux appartements pour y faire passer des techniques sans un minimum de précaution : l’acoustique ou la résistance au feu de l’ensemble en serait affaiblie.
  • Pour éviter les remontées d’odeur dans vos installations sanitaires, prévoyez des siphons et des possibilités de nettoyage de ceux-ci en cas d’encrassement.
  • Une porte sera toujours source d’inétanchéité à l’air. Toutefois, il est possible de limiter celles-ci. Parlez-en avec votre fabricant de châssis.
  • Dans tout logement en Wallonie, la présence de détecteurs incendie est une obligation. Outre cet aspect légal, ils peuvent sauver des vies ! Ne les négligez pas et pensez à en remplacer les piles !
  • Un détecteur de CO coûte une quarantaine d’euros. En cas de pose d’appareils de combustion dans des salles de bain ou une autre pièce de votre logement, ce prix est négligeable par rapport à la sécurité qu’il procure.
  • En cas de recours à un système constructif préfabriqué, soyez attentifs aux jonctions entre les éléments préfabriqués : elles représentent souvent les points faibles des systèmes.
  • Le temps d’attente considéré comme raisonnable pour obtenir de l’eau chaude à 60 °C à un évier de cuisine doit être de maximum 30 secondes. Pour y arriver, rien de tel qu’un boiler sous l’évier.
  • Ne négligez pas le travail de préparation des murs en fin de chantier, avant mise en peinture. S’il n’est pas parfaitement réalisé, il sera difficile de rattraper le coup par la suite !
  • Lorsqu’un intervenant spécialisé est nécessaire, ingénieur en stabilité, PEB ou acousticien, prévoyez son intervention bien à l’avance, leurs agendas sont souvent bien remplis.
  • Il existe des logiciels capables de réaliser des simulations thermiques et hygrothermiques dynamiques sur base de la composition d’une paroi. Ceux-ci permettent de contrôler l’accumulation de condensation éventuelle après une certaine durée au sein de la paroi. En cas de doute, ou de système innovant, mieux vaut prévenir que guérir.
  • Différents systèmes d’amenée d’air coexistent aujourd’hui : des aérateurs quasiment invisibles à placer au-dessus des châssis aux aérateurs à poser en applique sur les châssis ou dans les façades. Veillez toutefois à respecter les débits imposés par les normes de performances énergétiques.
  • Même pour une petite extension, incluez dans votre budget les prestations de l’architecte, de l’ingénieur, du coordinateur sécurité et du responsable PEB. En cas de travaux touchant à des éléments séparatifs ou mitoyens, il vous faudra prévoir l’intervention d’un géomètre et peut-être quelques heures d’un avocat.
  • Une fuite sur un réseau d’alimentation sanitaire ? Il existe des firmes capables de les détecter à l’aide de tests de mise sous pression des canalisations ou d’injection de gaz traceurs. Ces investigations peuvent s’effectuer sans trop de travaux destructifs préalables.
  • Un mur creux en maçonnerie (bloc, isolant, vide d’air et brique de parement) peut être réalisé en montant les trois couches en même temps ou en montant d’abord la structure en blocs puis l’isolant et la brique de parement. La seconde méthode permet une mise en œuvre de l‘isolant plus soignée.
  • En cas de travaux impliquant des démontages de toiture, veillez à ce que le prix de l’entreprise comprenne toutes les protections et les réfections éventuelles nécessaires.
  • Faites poser des bandes de renfort aux jonctions de vos plaques de finition en plâtre, cela évitera l’apparition de fissures après un certain temps.
  • L’isolant d’un mur creux sera maintenu contre le mur de structure à l’aide de tiges en acier inoxydable et de pastille de compression. Ces tiges seront munies d’un casse-goutte pour éviter les infiltrations d’eau vers le mur porteur.
  • Concernant l’acoustique, il y a deux manières de limiter les transmissions de bruits : Créer un complexe massif ou un complexe de type masse ressort masse. Les deux solutions permettront de répondre aux normes en vigueur qui sont en cours de révision.
  • En cas de début de litige avec vos voisins, votre architecte ou votre entrepreneur, pensez à des modes de résolution de conflits alternatifs. Une médiation ou une conciliation réussie vous fera gagner beaucoup de temps et d’argent !
  • Lors du choix d’un vitrage double ou triple, comparez également les caractéristiques acoustiques qui peuvent fortement varier : le triple vitrage ne sera pas forcément meilleur que le double.
  • Pour toute demande de permis d’urbanisme, consultez au préalable votre Administration communale. Plus cette dernière se sentira impliquée, plus votre permis aura des chances d’être accordé.
  • Avant tout travail de rénovation, réalisez un état des lieux photographique de votre bien : La mémoire est très sélective et souvent dirigée uniquement vers ce que l’on veut bien voir. Il fournira une base objective de discussion après travaux.
  • Les joints de dilatation pour les carrelages sont à prévoir pour des surfaces de plus de 40 m2, pour des surfaces de formes fragmentées ou pour des longueurs de plus de 8 mètres.
  • Aucun matériau ne se réceptionne à la lumière rasante. Cette réception s’effectue généralement à deux mètres de l’élément concerné et sous un éclairage normal.
  • Un certain nombre de griffes ou de fillasses peuvent être tolérées dans un vitrage en fonction de leur position. En cas de doute, référez-vous aux documents de référence en la matière.
  • Lors de la mise en œuvre d’une toiture oblique, veillez à remplir complètement l’espace entre les éléments de toiture. À défaut, un mouvement d’air pourrait s‘y produire, qui réduirait l’efficacité de l’isolant.
  • Le liège est un matériel naturel qu’il vous est possible d’utiliser pour de nombreuses applications tant en isolation qu’en finition.
  • En cas de travaux touchant à la mitoyenneté, n’hésitez pas à contacter un géomètre qui pourra vous accompagner pour toutes les démarches nécessaires vis-à-vis du voisin concerné.
  • Lors de la rénovation de votre installation de chauffage, ne placez pas de tuyauteries en cuivre en aval d’anciennes tuyauteries en acier ; un phénomène de corrosion électrolytique se produirait.
  • Pour les salles de bain en rénovation, il existe des panneaux isolants à carreler qui peuvent vous faire gagner un temps précieux en cours de chantier.
  • En cas de mitoyenneté et de constructions en bois, soyez attentifs aux détails afin d’atteindre les exigences légales imposées, notamment en termes d’acoustique.
  • Un extracteur mécanique d’humidité raccordé sur le point lumineux n’est que peu performant. Préférez les extracteurs sur détection d’hygrométrie. Vous éviterez bien des problèmes.
  • Si vous réalisez un escalier en béton, n’oubliez pas de tenir compte des hauteurs des revêtements des marches, ainsi que des finitions aux différents étages afin d‘obtenir des marches de dimensions identiques.
  • Avant tout achat d’une construction, réalisez une visite avec un professionnel. Vu le montant investi dans le bien, les quelques dizaines d’euros investis devraient vous éviter bien des problèmes par la suite.
  • Si la pression d’eau au compteur est supérieure à 5 bars, il est recommandé de placer un réducteur de pression. À défaut, il existe des risques d’endommager certains éléments de l’installation sanitaire et/ou de chauffage.
  • En fonction de la forme et de la surface des différentes pièces d’une construction, des joints de dilatation doivent être prévus dans les revêtements de sol. Il est nécessaire de les prévoir dans la chape également. À défaut, ils seront inutiles.
  • Les structures en bois peuvent présenter les mêmes performances acoustiques ou de résistance au feu que les structures en maçonnerie. Toutefois, la conception de leurs détails nécessite une étude plus approfondie.
  • La soustoiture récoltera occasionnellement les eaux de ruissellement sous la couverture de toiture ; elle devra être assez longue que pour conduire ces eaux de ruissellement vers la gouttière.
  • Pensez à entretenir vos gouttières et corniches de toiture au minimum une fois par an et plus si l’environnement le nécessite.
  • Pour les vitrages posés dans parties pleines sur les 90 premiers centimètres, prévoyez des vitrages feuilletés ou trempés afin d’assurer votre sécurité en cas d’impact contre ceux-ci.
  • Si les gardecorps en verre sont très agréables pour la vue dégagée qu’ils offrent, pensez également aux modalités de nettoyage à prévoir périodiquement.
  • Un plancher en bois est à isoler acoustiquement tant aux bruits aériens (isolant à placer dans l’épaisseur du plancher), qu’aux bruits d’impact (isolant à placer entre la structure et le revêtement de sol ou son support).
  • Les cloisons en blocs de plâtre étant plus sensibles au niveau acoustique, prévoyez une bande acoustique en tête et en pied de mur pour éviter la transmission des bruits au reste de la structure.
  •  Même pour des bois de grande durabilité, préférez des menuiseries peintes ou protégées. Si le bois reste naturel et sans traitement, il risque de se déformer aux droits de ses assemblages et ne remplira plus sa protection par rapport aux évènements climatiques.
  • Pour les chambres d’enfants, pensez à prévoir des châssis à clé afin de garantir la sécurité de ceux-ci à tout moment.
  • La pose d’un pare-vapeur (freine-vapeur) est nécessaire dans la plupart des cas, sauf mention contraire dans l’agrément technique de certains produits isolants ! Ne négligez pas la lecture de ce précieux document.
  • Pour rénover une toiture plate déjà isolée, une isolation intérieure peut être placée si son niveau isolant est 1,5 fois moindre que le celui de l’isolant existant, pour autant que les pare-vapeurs placés et à placer le permettent.
  • La prise de mesures d’une cuisine ne sera réalisée qu’une fois les murs plafonnés ou enduits ! Tenez-en compte lors de l’établissement de vos plannings.
  • Ne négligez pas le poids des grands vitrages lors du choix du design de vos façades. Celui-ci à une incidence non négligeable sur son prix.
  • En construction neuve, la pose de fenêtres dans un mur creux nécessite la pose de multiples accessoires dont des bavettes d’étanchéité à l’air à noyer dans les finitions intérieures.
  • La pose de crochets d’échelle en toiture a un coût, mais permettra un entretien en toute sécurité lors des travaux ultérieurs sur celle-ci, notamment pour l’entretien.
  • En cas de briques posées sans joints, les détails d’étanchéité en bas de mur devront être particulièrement soignés pour éviter les entrées d’eau et les infiltrations en cas de précipitations.
  • Pour toutes les pierres naturelles de teinte claire, il est préférable d’utiliser un mortier composé de ciment blanc et de sable blanc ou lavé afin d’éviter l’apparition de tâches au droit des joints.
  • Poser un appareil antitartre prolongera la durée de vie de vos appareils sanitaires si la dureté de l’eau le justifie.
  • La pose d’un fil de cuivre au sommet de votre toiture évitera les développements de mousses à la surface de celle-ci. Faites-vous toutefois conseiller par un professionnel pour éviter que des problèmes de corrosion ne se développent sur les autres éléments de la toiture (problème de couple électrolytique).
  •  Pour les revêtements souples, préférez la pose sur des chapes désolidarisées du support par une feuille étanche pour éviter les remontées d’humidité.
  • Pour les châssis orientés au Sud, faites placer des vitrages à contrôle solaire ou des stores afin de ne pas souffrir de la surchauffe lorsque le soleil sera au Zénith.
  • Les briquettes à coller sur un isolant offrent une alternative aux façades en enduits sur isolant lorsque les règlements urbanistiques ou de lotissement imposent une brique en façade.
  • Une construction présentant des parois massives se refroidira et se réchauffera moins vite qu’une construction présentant des parois légères ou en ossature.
  • Poser un appareil antitartre prolongera la durée de vie de vos appareils sanitaires si la dureté de l’eau le justifie.
  • Un escalier sera confortable si la règle suivante est respectée : deux fois la hauteur d’une marche plus une fois le plat de marche est compris entre 60 et 65 cm.
  • Lors de planification de travaux, prévoyez toujours quelques jours de réserve entre les interventions des corps de métier. En deux mots, essayez de prévoir l’imprévisible !
  • Après les travaux techniques, il vous faudra sans doute prévoir un dernier passage du plafonneur afin de finaliser les réagréages réalisés par l’électricien, le chauffagiste ou le plombier.
  • Après des modifications importantes de votre installation électrique, faites réceptionner celle-ci. Vous aurez la certitude de sa fiabilité et serez protégés par rapport à votre assurance en cas d’incendie.
  • Une fois l’enduit de corps réalisé sur une façade, celle-ci sera étanche, sauf si cet enduit venait à fissurer !
  • En cas de construction en madriers en bois, prévoyez des joints de tassement pour vos maçonneries de parement. En effet, si le tassement des madriers est prévisible et contrôlable, il n’est pas évitable.
  • Un pare-vapeur doit toujours être choisi en fonction de la classe de climat intérieur. Ne négligez pas ce point qui est d’autant plus important lorsque le climat intérieur est humide : salle de bains, buanderie, voir piscine ou sauna et hammam.
  • Lors du choix d’un crépi, soyez conscients que celui-ci paraitra plus foncé sur une grande surface que sur un petit échantillon.
  • Un carrelage n’est pas un revêtement « anti-griffe ». L’apparition de griffes à la surface de ceux-ci n’est pas inévitable.
  • Un vitrage de type feuilleté sera rarement « anti-effraction ». Ce dernier demandera la présence de plus de feuilles de renforcement qu’en comporte un vitrage feuilleté et en alourdira le poids.
  • Pour choisir les couleurs de joints à réaliser, les carreleurs disposent d’échantillons tout faits. N’hésitez pas à leur demander de vous les présenter. Il vaut mieux opter pour un joint préfabriqué que pour un joint mélanger sur place.
  • Afin d’obtenir une bonne étanchéité à l’air, la pose de membranes périphériques collées sur les châssis et la structure du bâtiment est vivement conseillée.
  • Un support ou une chape trop humide entrainera toujours des dégradations aux revêtements de sol qui y seront posés. Un contrôle adéquat du taux d’humidité sera donc nécessaire avant la mise en œuvre de ceux-ci.
  • Toutes les jonctions entre deux matériaux différents sont à réaliser avec un joint souple afin de prévenir des fissurations incontrôlées. Ce joint est généralement à placer entre le primer et les couches finales de peinture.
  • Lors de la pose de poutrelles en rénovation, veillez à toujours étançonner les éléments porteurs jusqu’au sol, en ne négligeant pas les éventuelles caves sous-jacentes.
  • Les couvercles des citernes et des chambres de visites seront toujours à ajuster par la personne qui réalisera les aménagements extérieurs. C’est elle qui déterminera le niveau fini extérieur.
  • Un plafonnage nécessitera toujours des travaux de lissage avant une mise en peinture. Ce travail préparatoire est du ressort d’un peintre.
  • Au moins une fois par an, vérifiez que les petites busettes de drainage de vos châssis ne sont pas bouchées, afin d’éviter des infiltrations vers l’intérieur.
  • Un élément de construction se réceptionnera généralement en se plaçant à 2 m de celui-ci à la lumière du jour. Il ne s’apprécie pas sous une lumière rasante à 5 cm du support.
  • Lors de travaux dans une habitation occupée, prévoyez un maximum de protection et des nettoyages fréquents : il ne sera pas possible, même avec des bâches, de stopper toute la poussière.
  • Tout travail touchant à la stabilité ou à la solidité d’une construction nécessite l’intervention d’un architecte. Celui-ci peut déléguer une partie de sa mission à un ingénieur en stabilité, mais l’architecte doit cependant la coordonner.
  • Veillez à toujours respecter les notices des fabricants quant aux températures acceptables pour la mise en œuvre de leurs produits. Qu’il s’agisse de maçonneries, de sous-toitures, d’enduits…Le travail de base d’un plafonneur ne comprend normalement pas la pose d’un enduit de lissage avant la mise en peinture. Ce travail peut toutefois être réalisé par celui-ci, si vous lui avez demandé au préalable de l’intégrer dans son devis.
  • Évitez de placer une évacuation horizontale en zinc pour récolter les eaux d’une toiture possédant une étanchéité bitumineuse. Les résidus en provenance de cette toiture risquent de corroder à cours ou à long terme la pièce en zinc. Préférez une pièce en plomb.
  • N’oubliez pas de ventiler les vides sanitaires afin d’éviter que des problèmes de condensation ne s’y produisent.
  • Si vous êtes amenés à construire un doublage devant un mur humide, demandez à faire ou faites réaliser une structure en élément métallique plutôt qu’en bois, afin d’éviter le risque de développement de champignons derrière cette cloison dans un espace confiné, chaud et non ventilé.
  • Si vous souhaitez faire poser des volets dans votre construction, n’oubliez pas d’intégrer la dimension des caissons lors des travaux de gros œuvre, ainsi que de prévoir les éventuelles réservations pour les mécanismes latéraux.
  • Après la mise en peinture primaire sur des nouvelles parois, ouvrez les angles à la jonction entre des parois de compositions différentes. Placez-y ensuite un joint souple à peindre avant la pose des couches finales.
  • Lors de rénovation d’anciens bâtiments, vérifiez la teneur en sels hygroscopiques des différents murs à l’aide de bandelettes de détection. Si les murs contiennent des sels hygroscopiques, ils ne sécheront jamais.
  • Même pour une dalle de terrasse, il est nécessaire de réaliser une fondation sous le niveau de mise hors gel. Il se situe généralement entre -70 et -80 cm.
  • Lorsque vos travaux induisent de réaliser des fondations, faites placer un fil de cuivre sous celles-ci, il permettra de renforcer la mise à la terre de l’installation électrique à faible coût, le cas échéant.
  • Les travaux de peinture ne devraient être entrepris qu’un an après la fin des parachèvements. Afin de limiter les poussières dues au plafonnage durant cette période, il est toutefois conseillé de placer une couche de primaire une fois que les enduits seront secs.
  • Avant d’enduire un mur, vérifiez que celui-ci est sec et qu’il ne souffre pas de problèmes d’humidité ascensionnelle. À défaut, vous risquez de devoir recommencer l’enduisage.
  • Ne placer des doublages de mur devant un mur humide qu’en dernier recours. Il est préférable de faire traiter ces murs une fois la source de l’humidité identifiée.
  • En cas de rénovation de l’étanchéité de votre piscine, demandez à l’entrepreneur quelles sont les garanties, notamment en terme de compatibilité des nouveaux produits avec les produits existants.
  • Les membranes bitumeuses des toitures plates risquent de noircir les eaux que vous y récolterez. Si vous souhaitez récolter ces eaux, il est préférable d’opter pour une membrane de toit plat spécialement conçue à cet effet : EPDM ou membrane bitumeuse traitée.
  • Placer un boiler électrique sous l’évier de votre cuisine vous fera faire des économies en confort (l’eau chaude arrive directement), en énergie et en eau. Un gain sur trois tableaux !
  • Une fuite sur un système de chauffage peut être détectée en constatant une baisse de pression sur ce circuit. Sur les nouvelles chaudières, il faudra sans doute vous plonger dans le manuel d’utilisation pour trouver la pression du réseau.
  • Pour vos fenêtres de toiture et verrière, vérifiez quelle est la pente minimum auprès des fabricants. Si le soleil est le bienvenu en intérieur en toute saison, la pluie et la neige sont invitées à rester dehors.
  • Ce n’est pas parce qu’une vanne thermostatique est ouverte sur 5 que la pièce va chauffer plus vite. Le principe de cette vanne est d’arrêter le corps de chauffe une fois que la température voulue est atteinte dans la pièce concernée.
  • Pour étanchéifier un mur enterré, un cimentage ne sera jamais aussi efficace qu’une membrane étanche. Si le mur venait à fissurer, le cimentage fissurera également.
  • Pensez à régler les vannes thermostatiques de vos différentes pièces en fonction de vos périodes d’occupation et de vos besoins réels. Une manière simple d’économiser de l’énergie.
  • Une toiture en bois peut être isolée dans son épaisseur sous réserve de respecter quelques principes lors de sa mise en ? »uvre dont une attention particulière à apporter au taux d’humidité des bois avant la fermeture de cette toiture.
  • Les planchers en bois peuvent offrir les mêmes performances acoustiques que ceux en maçonneries. Toutefois, il sera nécessaire de bien en étudier tous les détails et la mise en ? »uvre.
  • Pour les pièces dites « humides » (salle de bains, buanderie…), préférez les enduits respirants de type enduits à l’argile. Le risque de condensation et de développement de moisissures y sera réduit.
  • Les tuiles faitières se placent toujours avec les recouvrements face au vent dominant. Anticipez et vérifiez ce point pour éviter de mauvaises surprises par la suite.
  • Les crochets de fixation des ardoises sont différents selon qu’il s’agisse de bardage ou de toiture oblique. Ils varient également selon la pente de cette dernière. Veillez à ce que les bons crochets soient utilisés pour garantir une fixation durable.
  • Les busettes de drainages des murs à coulisse doivent se situer en pied des murs (généralement toutes les trois briques), ainsi qu’au-dessus de toutes les baies de portes et fenêtres.
  • En cette veille d’hiver, il est fondamental de prévoir un nettoyage complet de vos gouttières et avaloirs de terrasse ou de toiture plate pour éviter les désagréables surprises suite à la chute de feuilles.
  • Une fuite sur un système de chauffage peut être détectée en constatant une baisse de pression sur ce circuit. Sur les nouvelles chaudières, il faudra sans doute vous plonger dans le manuel d’utilisation pour trouver la pression du réseau.
  • En cette veille d’hiver, il est fondamental de prévoir un nettoyage complet de vos gouttières et avaloirs de terrasse ou de toiture plate pour éviter les désagréables surprises lors de la chute de feuilles.
  • Les jonctions des étanchéités aux droit des seuils resteront toujours des points délicats à traiter. Les différentes membranes d’étanchéité devront être de préférence collées et non simplement superposées.
  • Pour éviter d’interminables discussions après un chantier en mitoyenneté, faites réaliser un état des lieux avant et après travaux tant chez les voisins concernés que chez vous. Vous pourrez ainsi déterminer les éventuels dégats induits par les travaux réalisés.
  • Les jonctions entre les seuils, les châssis et les enduits de façade nécessitent toute une série d’accessoires et de joints compressifs pour assurer leur étanchéité. Veillez à ce qu’ils soient placés.
  • Certains isolants de façade destinés à être enduits peuvent être collés, chevillés ou agrafés. Vérifiez ce qu’il en est en fonction du produit que vous aurez sélectionné.
  • Dans une construction à appartements, les balcons et terrasses sont généralement des parties communes dont vous pouvez profiter de la jouissance. Vous devrez également en assurer l’entretien.
  • Une assurance Tout Risque Chantier n’interviendra généralement pour couvrir les dommages chez vos voisins qu’à la condition qu’un état des lieux avant et après travaux ait été réalisé.
  • Un système d’enduit sur isolant est un système fermé qui nécessite d’utiliser tous les composants d’un même fabricant même si les produits proposés par une autre marque y ressemblent fortement.
  • Des travaux de reprises et de modifications de fondations sur un mur mitoyen vont engendrer des microtassements du sous-sol et des dégâts plus ou moins importants chez vous et chez votre voisin
  • Lors d’une recherche de fuite dans un appartement, ne perdez pas de vue que certaines canalisations d’adduction et d’évacuation font partie des communs de l’immeuble. Vous ne pouvez pas y intervenir sans l’accord de la copropriété ou du syndic.
  • Avant de démarrer votre chantier relatif à une habitation, pensez à demander les attestations en assurance décennale des différents intervenants.
  • Si vous construisez un mur sur une limite de terrain avec votre voisin, évitez de construire un mur plein et discutez avec votre voisin pour déterminer la composition de ce mur en fonction de ce qu’il compte faire sur son terrain également.
  • Lors de la construction d’une piscine, songez à laisser un maximum de techniques accessibles pour pouvoir les réparer en cas de problèmes.
  • Lors de l’achat dans une résidence à appartements, renseignez-vous au préalable quant aux frais qui sont engendrés dans les parties communes et la proportion que vous devrez prendre en charge.
  • Le mesurage des châssis est à réaliser une fois le gros-? »uvre terminé. Si les mesures sont prises sur plans, il faudra définir à qui incombera le risque de cette prise de mesure.
  • Lors d’un changement de châssis, prévoyez également des aérateurs afin de ne pas vous retrouver coincés par la suite lorsque vous voudriez rénover et isoler vos façades
  • L’isolation, la ventilation et l’étanchéité à l’air sont indissociables. Une porte pour personne à mobilité réduite devra présenter une largeur de 90 cm minimum et une zone de man? »uvre de 50 cm libre de tout obstacle du côté de la poignée.
  • Pour les robinets extérieurs, prévoyez un système de fermeture du circuit depuis l’intérieur, et également, soit un robinet autopurgeant (qui coule encore un peu une fois fermé), soit un système de purge de ce circuit pour éviter des problèmes dus au gel.
  • Une fois les plans électriques réalisés, avant de donner votre feu vert à l’exécution des travaux, effectuez un tracé de ceux-ci sur place avec l’électricien. La réalité sur place est parfois bien différente de la perception sur plans.
  • Pour vos décharges d’eaux usées, il est possible de prévoir des matériaux tels que le PE-HD qui offrent de meilleures performances acoustiques que le PVC . Le coût ne sera toutefois pas identique.
  • Avant de réaliser des poutres en béton ou des éléments de fondations, faites placer des réservations d’un diamètre un peu supérieur au diamètre du tuyau qui devra y passer par la suite. La pose de ces éléments sera bien moins coûteuse à ce stade que si des percements doivent être réalisés par la suite.
  • Avant de parachever les bas de versants de vos toitures, vérifiez que les sorties de hotte, de ventilation et de chaudière sont toutes placées pour ne pas devoir abimer le travail fraichement achevé.
  • Avant leur mise en route et avant l‘ouverture des compteurs en cas de nouvelles constructions, une chaudière et toute installation de gaz devront être réceptionnées par un organisme agréé.
  • Lors des travaux de toiture (rénovation ou construction neuve), faites placer des tuyaux de descente provisoires afin de limiter les déversements « sauvages » en pied du bâtiment ou sur les éléments de gros? »uvre déjà posés.
  • Après la pose de vos châssis, si des travaux d’enduisage ou de chape doivent encore être réalisés, protégez ceux-ci, surtout les châssis en PVC s’ils sont recouverts d’un fil de finition : ce fil pourrait être abimé lors de la suite des travaux.
  • Pour tous les travaux qui induisent des interventions de plusieurs corps de métier, simultanément ou consécutivement, la nomination d’un coordinateur sécurité santé sera nécessaire.
  • Tout enduit sur isolant en façade va nécessiter un enduit différent pour les 20 à 30 cm inférieurs : celui-ci devra être plus résistant aux chocs et aux éclaboussures.
  • N’hésitez pas à photographier tous les éléments mis en oeuvre sur votre chantier, ainsi que les emballages et boîtes de conditionnement : cela vous permettra d’identifier ce qui a été placé par la suite.
  • Un pare-vapeur doit être continu et non troué, à défaut son efficacité sera fortement réduite. Il existe de nombreux moyens de réaliser les jonctions avec les murs, les ouvertures et les autres pare-vapeurs. Le tout est d’utiliser le produit adapté.
  • L’adaptation d’un bien pour y poser un ascenseur va fréquemment induire des questions structurelles qui nécessiteront un permis d’urbanisme et l’intervention d’un architecte.
  • Pour tous les ouvrages peu accessibles (coupoles, toitures plates…), envisagez les possibilités d’entretien au stade des avant-projets afin d‘éviter de devoir mettre en ? »uvre des solutions couteuses par la suite.
  • Une stagnation d’eau sur une toiture plate est acceptable (et souvent inévitable) tant que celle-ci ne génère pas d’infiltrations.
  • Un carrelage dans une douche n’est pas fait pour être posé sur plafonnage, celui-ci risque de gonfler sous l’effet de l’eau s’infiltrant au travers des joints. Un cimentage est au minimum nécessaire, ainsi que la pose d’une membrane d’étanchéité noyée dans ce cimentage.
  • Le protocole de certification énergétique des biens existants ayant été mis en place en 2010 en Wallonie et la validité des certificats étant de 10 ans, n’oubliez pas de mettre à jour vos certificats énergétiques qui viendraient à échéance.
  • Lors de rénovation d’une installation de chauffage, pensez à positionner judicieusement le thermostat d’ambiance et à laisser l’éventuelle vanne thermostatique placée dans ce local en position ouverte. À défaut, la régulation du chauffage s’en trouvera faussée.
  • Si des infiltrations survenaient par votre toiture plate et que celle-ci est réalisée en structure bois, en plus de la réfection de l’étanchéité, vérifiez que les infiltrations au sein de celle-ci n’ont pas provoqué de dégâts ou d’humidification de l’isolation.
  • Lors de toute modification technique pendant votre chantier, demandez à connaître les tenants et aboutissants, tant financiers que sur le délai du chantier afin d’éviter des discussions par la suite.
  • La responsabilité décennale concerne les éléments qui portent atteinte à la stabilité ou la solidité d’une construction en tout ou en partie ou qui sont susceptibles d’y porter atteinte.
  • Pour ce qui est des suppléments sur un chantier, retenez que tout travail complémentaire devrait faire l’objet d’un accord écrit préalable quant aux modifications de prix qu’il induit.
  • Pour les travaux susceptibles de générer des nuisances par rapport au voisinage, pensez à prévenir ceux-ci et à leur transmettre les horaires de travail prévus, il est toujours plus facile de supporter une gêne et de s’organiser en conséquence quand on en connaît la durée.
  • Avant de démarrer vos chantiers privés de gros-oeuvre ou de toiture de moins de 500.000 ?,?, demandez aux intervenants (architectes et entrepreneurs) de vous transmettre l’attestation de leur assurance en responsabilité décennale.
  • Lors de pose alternée pour des carrelages de formats rectangulaires, préférez une pose 1/3, 2/3 afin de limiter les hors plans qui risqueraient de se marquer au centre des carreaux, il s’agit de l’endroit où les déformations se marquent le plus.
  • Si les blocs de maçonneries dans certaines pièces comme les buanderies ou les garages, sont destinés à rester apparents, la découpe de ceux-ci devra être soignée et le rejointoyage sera réalisé lors de la mise en ? »uvre de ces blocs et non à postériori.
  • Lors de la rénovation d’une toiture plate, pensez à faire contrôler l’état de l’isolation et du pare-vapeur, il s’agit d’une occasion unique de les mettre en conformité.
  • En complément de l’esthétique du carrelage, faites également le choix de la couleur du joint qui peut modifier fortement l’aspect final.
  • Pour poser un receveur de douche de 90 x 90, prévoyez 1 cm complémentaire dans chacune des directions afin de permettre de placer la couche de pose avant le carrelage.
  • La pose des portes s’effectuant après pose des carrelages et des revêtements de sol, il est normal de terminer la pose des plinthes après celle-ci.
  • Avant la pose de vos châssis, expliquez bien au poseur quelle est l’esthétique que vous souhaitez pour les jonctions à réaliser avec les éléments de façades, parement ou bardage. Il est toujours plus facile de le spécifier avant que de le faire corriger une fois qu’ils seront posés.
  • En cas de doute sur la nécessité d’un permis d’urbanisme pour des travaux que vous envisagez, n’hésitez pas à appeler votre service communal de l’urbanisme, et une fois la réponse obtenue, confirmez-la par mail.
  • Plus le format de carrelage que vous souhaiterez faire poser sera grand, plus la chape devra être plane pour éviter les désaffleurements et les hors-niveaux.
  • Si vous posez l’isolant sous la chape de pente d’une toiture plate, celle-ci va être soumise à des contraintes qui risquent de faire fissurer les périphériques de votre toiture.
  • Lors de la commande de portes ou de fenêtres en bois de dimensions importantes, veillez à prévoir assez de points de fermetures pour contrer les déformations : 3 ou 4 sont le strict minimum.
  • Si des fouilles doivent rester ouvertes sur une longue période en attendant la réalisation des fondations pour des raisons climatiques ou organisationnelles, il est possible que le niveau des terres doive être contrôlé et redescendu avant la réalisation des fondations.
  • Les fixations d’un bardage en bois doivent être adaptées à la section des pièces qui le composent. Certaines règles existent et sont à respecter pour éviter une instabilité ou un arrachement en cas de vents importants.
  • Ne prévoyez pas de trop petits diamètres pour les évacuations de vos lavabos et de vos lave-mains. Le risque de bouchon est d’autant plus important que le diamètre sera réduit.
  • Dans le cas de rénovation ou de reconstruction de toiture, pensez à faire placer des éléments de pare-vapeur aux endroits adéquats lors de la pose des éléments porteurs, cela peut vous permettre d’éviter les raccords difficiles à réaliser par la suite.
  • Pour les murs à coulisse, il est conseillé de monter dans un premier temps le mur porteur et ensuite de placer l’isolant afin d’assurer la continuité de celui-ci.`
  • L’étanchéité à l’air d’un mur est en grande partie assurée par son enduisage. Il faudra veiller aux détails en pied et en tête de mur, ainsi qu’aux raccords avec les autres parois.
  • Lorsque de l’humidité est présente dans un mur, faites vérifier la présence de sels hygroscopiques qui pourraient fausser la plupart des appareils de détection. Des bandelettes prévues à cet effet et peu couteuses sont disponibles sur le web.
  • Pour éviter la surchauffe dans vos constructions, rien ne vaut les protections extérieures en combinaison éventuelle avec des vitrages à faible facteur solaire (qui laissent rentrer peu d’énergie dans le bâtiment).
  • Si vous enduisez une construction en ossature bois d’un enduit sur isolant, vérifiez auprès du fabricant de l’enduit sur isolant les éléments de renforts à placer au droit des planchers des étages dans la façade pour éviter les déformations dues aux mouvements de l’ossature.
  • Lors de constructions neuves ou de rénovations lourdes, pensez à prévoir un maximum de volume de réserve d’eau. Si cet hiver a été très pluvieux, les périodes de sécheresse en été sont de plus en plus longues.
  • Pour éviter la surchauffe, surtout des pièces en toiture possédant des fenêtres inclinées, une protection solaire extérieure sera bien plus efficace qu’une voile ou un store intérieur.
  • Il est possible que les couvercles métalliques des chambres de visite arrivent rouillés sur chantier. Prévoyez par l’entreprise intervenante ou par vous-même un traitement antirouille afin d’éviter que ces phénomènes ne s’accentuent.
  • En cas de construction en ossature bois, veillez à ce que l’entreprise prenne toutes les précautions nécessaires pour éviter des dommages dus à l’humidité pendant le chantier.
  • Une fissuration dans une dalle de béton ou dans une chape est susceptible de se produire même en l’absence de problème de stabilité. Prévoir une quantité suffisante d’armatures ou des traits de sciage pour canaliser les éventuelles fissures constitue des sages précautions.
  • Un bardage en bois peut recevoir un traitement lui conférant une certaine résistance au feu. Ce type de traitement nécessitera toutefois une période d’entretien entre 5 et 10 ans.
  • Tous les bois de structure qui sont posés depuis plusieurs années devraient présenter une certification CE indiquée sur ceux-ci. Cette certification garantit la qualité des bois, mais également les produits de préservations avec lesquels ils ont été traités.
  • Avant d’effectuer des travaux à proximité d’autres habitations ou contre d’autres habitations, faites réaliser un état des lieux de celles-ci. À défaut, ce sera à vous de prouver que vous n’avez pas généré les dommages que vos voisins allégueraient consécutivement à vos travaux.
  • La composition d’un enduit sur isolant sera choisie en fonction de l’environnement. Il ne sera pas de même composition, en ville dans un village ou dans un environnement boisé. Ces composants seront étudiés en fonction des différentes sollicitations climatiques.
  • Lors du choix d’un bardage en bois pour une ou plusieurs de vos façades, renseignez-vous quant aux contraintes et à la période d’entretien de la solution que vous envisagez.
  • En cours de chantier, pensez à faire placer des descentes d’eau provisoire et à protéger vos maçonneries, cela évitera les phénomènes d’efflorescences par la suite. Ils sont peu esthétiques surtout sur des maçonneries foncées.
  • Un dégraisseur est à entretenir au minimum une fois par an. Après sa pose, commencez par une période de 6 mois et ajustez celle-ci en fonction de ce que vous constaterez comme accumulation de graisses à évacuer.
  • Lors de la conception de votre nouvelle cuisine, prévoyez suffisamment d’espace pour le tri et la gestion des déchets. Ces espaces sont trop souvent négligés.
  • Pour se débarrasser d’efflorescences sur vos maçonneries, brossez-les à sec et ensuite, traitez-les à l’aide d’un traitement chimique prévu à cet effet.
  • Pour les jonctions délicates de vos toitures plates, il existe des colles permettant de souder des membranes bitumeuses et des membranes EPDM. Si vous optez pour cette solution, vérifiez bien la comptabilité des produits, ainsi que les conditions de mise en ? »uvre pour garantir une bonne adhérence.
  • Des briques peintes représentent une solution esthétique attrayante. Vérifiez toutefois la comptabilité de cette finition avec l’épaisseur du vide dans le mur s’il y en a un, et de la position des éventuels isolants dans ce même mur afin d’éviter une détérioration prématurée de cette peinture.
  • Si vous souhaitez laisser les blocs apparents en intérieur, pour un mur à coulisse, les blocs portants devront être enduits sur leur face extérieure afin d’assurer l’étanchéité à l’air.
  • Pour garantir un accès aux personnes PMR à une construction, on limitera la différence de hauteur à franchir au droit des seuils à 20 mm.
  • Les hauteurs des remontées des rives de toitures peuvent varier entre 0 cm et 15 cm selon la pente de la toiture calculée parallèlement à cette rive. En cas de doute, prévoyez si possible au minimum 15 cm.
  • Avant d’isoler un mur creux par l’extérieur, si il présente une coulisse (vide d’air), il est conseillé de prévoir au préalable une isolation de ce vide par remplissage.
  • Afin de garantir un remplissage et une étanchéité efficace dans les coins entrants entre vos faïences murales, privilégiez les joints souples. L’entretien sera également plus aisé.
  • En cas de découverte de Radon, des systèmes de ventilation interne au bien, mais également sous celui-ci, seront nécessaires. Ils seront plus faciles à mettre en ? »uvre en construction neuve qu’en rénovation.
  • Pour se développer, la mérule a besoin d’humidité, de chaleur, d’absence de ventilation et d’absence de lumière. En cas d’infiltrations d’eau dans un complexe de toiture en bois, veillez à permettre un séchage adéquat de celui-ci pour éviter ce genre de désagrément.
  • Pour vos salles de bain, si vous souhaitez faire poser des robinetteries encastrées, veillez à ce que les cloisons pour les poser soient assez épaisses et permettent ce type de pose.
  • Avant d’acheter un bien, vérifiez auprès de votre administration communale s’il se situe en zone de résurgence de radon. Si c’est le cas, vérifiez que le bien envisagé possède les systèmes de ventilation nécessaires.
  • Lorsque vous recevez du monde en période de confinement, dans le respect des mesures sanitaires, mettez hors service la recirculation d’air éventuelle de vos groupes de ventilation afin de ne pulser que de l’air neuf dans votre construction.
  • Un carrelage mural et ses joints ne sont jamais parfaitement étanches. Pour les douches et les pourtours de bain, prévoyez des membranes étanches à noyer dans le cimentage avant la pose des faïences.
  • Même au droit des coupoles ou des fenêtres de toiture, les remontées d’étanchéité doivent être de 15 cm minimum. Si vous êtes trop juste, des rehausses existent pour permettre de respecter cette imposition. À défaut, en cas de neige, vous pourriez constater des infiltrations en intérieur.
  • Faites vos choix de carrelage à temps, il faut parfois plusieurs semaines pour faire livrer le carrelage de vos rêves, après mise en commande.
  • Pour isoler une toiture plate, privilégiez les systèmes qui permettent une isolation continue sur le support plutôt que dans l’épaisseur de la structure (généralement en bois) : les conditions de mise en ? »uvre de cette dernière solution sont très restrictives : humidité ambiante, humidité des bois de supports, ensoleillement de la toiture
  • En cas de découverte de petits tas de sciure sous vos meubles ou sous vos poutres, soyez vigilants : des insectes xylophages sont sans doute en train de se creuser des galeries pour y pondre. Faites appel à des sociétés spécialisées pour éradiquer le phénomène.
  • Demandez le type de traitement des bois posés dans toutes les constructions afin d’éviter les détériorations par des problèmes d’humidité et par des insectes xylophages.
  • N’oubliez pas que tout matériel de toiture oblique nécessite un minimum de pente. En dessous de celui-ci, l’étanchéité ne sera plus assurée.
  • Les matériaux de couverture en zinc doivent être ventilés afin d’éviter des phénomènes dits de farinages, dégradant leurs finitions de surface et leur structure.
  • Exigez des éléments de maçonnerie labélisé CE : vous aurez généralement la garantie que ceux-ci sont non gélifs.
  • Veillez à ce que vos couvremurs, quels que soient les matériaux choisis, possèdent des casse-gouttes afin de ne pas engendrer de trainées et de coulées sur les parois sous-jacentes.
  • En cas de sorties de hotte, de ventilation ou chaudière en toiture plate, veillez à ce que ceux-ci n’entravent pas le bon écoulement des eaux et se situent de préférence sur des points hauts de la toiture en question.
  • Lors des changements ou placements de châssis, vérifiez si un accessoire de ventilation doit y être placé afin de ne pas générer plus de problème en changeant le châssis qu’avant cette opération.
  • En cas de doute quant aux sens d’ouverture de vos châssis, demandez des confirmations à votre fournisseur afin d’éviter toutes discussions désagréables par la suite.
  • Lors de la mise en ? »uvre de charpente, pensez à intégrer, entre les éléments qui le nécessitent des bandes de pare-vapeur, vous gagnerez en facilité et en qualité de travail par la suite.
  • Tous les éléments en bois posés en extérieur doivent être entretenus. Si vous ne savez pas comment, posez la question à l’entreprise qui les pose.
  • Afin d’éviter d’obtenir des petites découpes inesthétiques dans vos maçonneries de parement, prévoyez avec l’entreprise de réaliser un montage à blanc au sol afin de positionner les fenêtres en fonction de la modulation des briques.
  • Lorsque vous changez vos portes et châssis, retenez que pour tous changements d’aspects, il est prudent de vous renseigner au préalable à l’administration de l’urbanisme des démarches éventuelles à effectuer.
  • Il existe de plus en plus de protections solaires qui se déploient automatiquement dès que le soleil pointe son nez de manière plus intense. Sous nos climats qui ont tendance à se réchauffer, il s’agit d’un avantage à ne pas négliger.
  • Pour toutes les assurances que vous souscririez pour votre chantier, vérifiez le montant des franchises et les causes d’exclusion.
  • En constructions neuves, comme en rénovations lourdes, retenez que chaque modification des isolants ou des systèmes de chauffage, sanitaires ou de ventilation doit être validée par le responsable ou le conseillé PEB (selon les région).
  • Dès qu’une installation électrique est modifiée, il sera nécessaire de la faire réceptionner. Pour ce faire, votre électricien devra fournir un plan de position des différents systèmes électriques posés et un schéma unifilaire.
  • En ville, dès que vous intervenez plus bas que le niveau des bâtiments voisins, pensez à faire réaliser un état des lieux des bâtiments voisins et souscrivez (vous ou l’entreprise) une assurance de type « tous risques chantier » pour couvrir les dégâts qui y seraient générés.
  • Une étanchéité réalisée en cimentage sera rarement suffisante pour des caves ou des locaux habitables. Dans la plupart des cas, une étanchéité de type bitumeuse sera conseillée.
  • Pensez à faire percer chaque alvéole des hourdis qui sont posés, même s’ils ne sont pas soumis aux intempéries : l’eau de chantier pourrait remplir celles-ci et ressortir, parfois quelques années plus tard.
  • En cas de pose d’un poêle ou d’une nouvelle chaudière, il sera sans doute nécessaire de tuber le conduit existant. Le coût de ce travail n’est pas à négliger.
  • Sous toutes fondations ou ouvrages enterrés, prévoyez un fil de terre en cuivre relié à l’installation électrique. Le coût de cette précaution est bien moindre que celui qui sera nécessaire en cas de constat d’insuffisance sur l’installation
  • Dès que le terrain sera en pente vers votre construction, prévoyez des avaloirs de récolte d’eau pluviale : les intempéries de débits importants deviennent de plus en plus fréquentes et de plus en plus violentes.
  • Un dégraisseur doit être entretenu en général une fois tous les ans. Après la pose de celui-ci, commencez par vérifier tous les 3 mois ; puis espacez si possible cette périodicité à 6 mois et par la suite à un an. Tant qu’il n’est pas rempli, inutile d‘augmenter la fréquence retenue.
  • Prévoyez toujours une possibilité d’évacuation pour les eaux pluviales lors de mise en place de systèmes de ventilation ou de prise de lumière enterrés.
  • Il est toujours préférable que le nettoyage d’un chantier se fasse au fur et à mesure de celui-ci. Il en va de la sécurité des ouvriers. De plus, cela évite des enfouissements sauvages et de mauvaises découvertes par la suite.
  • Pour les réseaux d’égout, évitez de laisser des chambres de visite comportant des chutes, dont le fond n’est pas rincé par des eaux abondantes (pluviales) ou fréquemment utilisées : cela conduirait inévitablement à des dépôts ou des bouchons.
  • Si des nouveaux raccordements au gaz, à l’eau, à l’électricité ou à d’autres impétrants doivent être réalisés, prévoyez-ceux-ci à l’avance. Les délais sont parfois longs.
  • Avant le premier coup de pelle ou de pioche, une déclaration doit être réalisée par l’entreprise intervenant et un QR-code doit être affiché de manière visible sur chantier.
  • En tant que propriétaire, vous êtes aussi responsable de la sécurité des hommes sur votre chantier, en ce compris le respect des mesures de distanciation sociale et du port du masque. N’oubliez pas, les amendes peuvent être salées.

  • Mis à jour le 13 mars 2024