Comment réussir un escalier pas à pas ?

Lorsque l’on monte ou que l’on descend un escalier, notre meilleure alliée ou ennemie n’est autre que la pesanteur.

  • 18 mars 2019
  • 3 min
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Lorsque l’on monte ou que l’on descend un escalier, notre meilleure alliée ou ennemie n’est autre que la pesanteur. Elle fera tout pour compliquer notre montée ou pour accélérer notre descente… Dans ce contexte, comment faire dans la pratique pour ne pas qu’elle provoque de mauvaises surprises ?

Des pas confortables

Pour qu’un escalier soit confortable, il est nécessaire de respecter certaines règles mathématiques et statistiques. Après avoir réalisé des comparaisons sur de nombreux escaliers, il a été démontré que la règle suivante offre un maximum de confort aux utilisateurs : les hauteurs des marches doivent être constantes et répondre à ce principe : deux fois la hauteur additionnée au plat de la marche visible en plan doit être compris entre 60 et 65. Ainsi pour une hauteur de 18 cm de marche, le plat de la marche visible en plan devra être compris entre 24 et 29 cm. Si la marche possède un nez (un recouvrement par rapport à la marche inférieure) de 2 cm, la profondeur totale de la marche sera comprise entre 26 et 31 cm.

Un garde-corps sécurisant

De plus en plus d’escaliers à la recherche d’aspects contemporains sont conçus sans garde-corps. Or, celui-ci assure une fonction essentielle pour votre sécurité en cas de chute. Pour les logements privés, il n’y a pas de normes rendues obligatoires par Arrêté à ce sujet, contrairement aux bâtiments publics pour lesquels, la hauteur du garde-corps est codifiée (minimum 1m10), ainsi que la manière de poser les barreaux ou les balustres, la largeur entre ceux-ci (maximum x cm)…
Si vous ou votre constructeur ne prévoyez rien de spécial à ce sujet, ces normes seront d’applications. Vous pouvez toutefois décider d’y déroger de commun accord si vous estimez que les normes ne vous permettent pas de répondre à l’esthétique souhaitée. Il faudra toutefois le préciser à vos partenaires : architecte, entrepreneur, décorateur… et évaluer avec eux le pour et le contre des choix envisagés.

Une adaptation à la situation au cas par cas

Pour des logements privés, vous l’aurez compris, il n’y a pas d’obligation légale ou de normes incontournables. À vous de décider avec les concepteurs éventuels de vos projets comment intégrer au mieux vos souhaits esthétiques et sécuritaires. Pour les promotions, les constructions qui abritent des employés ou du personnel ou les biens publics, nous ne pouvons que vous conseiller de respecter les normes en vigueur afin de ne pas être poursuivi pour négligence en cas d’accident !

  • Mis à jour le 25 mars 2024