Mise en vente d’une maison et certificat énergétique

Pour ceux qui ne s’en rappellent pas, ce niveau E qualifie la consommation en énergie primaire des bâtiments, nécessaire pour assurer les besoins du chauffage, de l’eau sanitaire et de la ventilation.

  • 17 décembre 2018
  • 3 min
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Après l’échéance du 1 mai 2010 pour les constructions neuves et certaines rénovations, ce sont les maisons mises en vente de tomber, ce 1er juin, sous le joug de la PEB. Depuis ce jour, le niveau E doit être connu pour chaque maison vendue, rénovée ou construite. Pour ceux qui ne s’en rappellent pas, ce niveau E qualifie la consommation en énergie primaire des bâtiments, nécessaire pour assurer les besoins du chauffage, de l’eau sanitaire et de la ventilation.

En cas de vente, ce niveau est indicatif : il n’y a pas de maximum imposé. Il permettra une comparaison de la qualité thermique et énergétique des biens mis sur le marché.

Par contre pour les rénovations et les constructions neuves, des seuils ont été fixés en fonction de l’affectation du bâtiment. Ils sont consultables sur les sites web de différentes Régions.

Toutefois, dans un premier temps, les résultats obtenus pour les constructions neuves et les constructions d’au moins deux ou trois ans d’âge ne seront que partiellement comparables.

Pour les nouvelles constructions, le certificat sera décerné par un responsable PEB. Ce calcul sera effectué sur base de données précises et en fonction de matériaux connus et réellement mis en ? »uvre. Dans la pratique, cela demandera un travail de collecte d’informations plus important pour les architectes et entrepreneurs, mais induira une plus-value importante pour votre construction. Si grâce aux conseils récoltés les choix adéquats de matériaux et de techniques sont effectués, les certificats délivrés seront assez favorables !

Pour les ventes, comme il n’est pas souvent envisageable de procéder à des sondages au sein des différentes parois du bien (sols, murs, plafonds,…), le certificateurc alculera sur base d’une série d’hypothèses et de valeurs par défaut.

Malheureusement, pour les vendeurs qui ne sont pas en possession d’informations précises quant aux éléments qui composent ces différentes parois, les valeurs par défaut auront un impact assez négatif sur le certificat décerné.

Ainsi, un même bâtiment soumis au calcul d’un certificateur en cas de vente ou d ‘un responsable PEB en cas de rénovation ou de construction, pourrait donc présenter deux certificats différents !

Vous avez l’intention de vendre, un conseil pour éviter cet effet néfaste: anticipez ! Avant de demander le passage du certificateur, faites quelques recherches, à la commune ou auprès de voisin qui auraient une construction semblables. Démontez votre passage de hotte au travers du mur ou passez en revue vos archives photographiques. Toute précision que vous apporterez fera bonifier votre certificat et facilitera la vente à bon prix de votre construction !

Ne négligez pas l’impact possible de cette collecte d’information ! Et gageons qu’ainsi, en attendant une régulation spontanée dans le temps, la différence de valeur de certificat entre les constructions neuves et les constructions récentes mises en vente s’estompe petit à petit !

  • Mis à jour le 25 mars 2024