Le bois, un matériau qui vit !
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Le bois a bonne presse pour son côté écologique et pour sa chaleur de contact.
En bardage, en structure, en finition intérieure ou en mobilier, il peut être mis en ? »uvre à toutes les étapes de la construction. Toutefois, selon son espèce, l’endroit où il a été coupé ainsi que son taux d’humidité au moment de la pose, il se comportera différemment. Il est même possible qu’il craque ou que des fissures se manifestent.
À mettre en ? »uvre sec
Pour éviter au maximum les fissures ou les modifications de sections, il sera nécessaire qu’il soit mis en ? »uvre en présentant un taux d’humidité qui se rapproche le plus proche possible de celui dans lequel il sera finalement utilisé. L’idéal pour les bois de finition intérieure étant de les poser dans les locaux quelques semaines avant leur pose, si toutefois les conditions intérieures seront semblables à celles qui existeront en utilisation finale. Il n’est utile de stocker un plancher dans un bâtiment qui vient d’être plafonné et qui est saturé en humidité.
Les bois de structure quant à eux présenteront des taux d’humidité au moment de leur mise en ? »uvre compris entre 15 et 20 % maximum. Certains complexes comme des toitures plates pour lesquelles l’isolant est posé entre la structure en bois, nécessiteront des taux encore inférieurs.
Un tel taux d’humidité lors de la mise en ? »uvre garantira un minimum de mouvement et de déformation.
Ou plus humide en prévoyant certaines interventions par la suite
Certains procédés constructifs vont au contraire prévoir de mettre en ? »uvre des bois plus humides ou l’accepter, car il est de plus en plus difficile de trouver des bois au bon taux d‘humidité. S’il s’agit de bois de structure, prévoyez des interventions un ou deux ans après la mise en ? »uvre au vu des mouvements ou rétrécissements que ces éléments structuraux subiraient. Des poutres en chêne de sections 20 x 20 pourraient rétrécir d’un centimètre dans chaque longueur de sa section en un an si le taux d’humidité lors de la livraison est de 40 à 50 %. Si ces mouvements n’ont pas été anticipés lorsque des châssis sont fixés entre ces éléments, cela peut conduire à des « surprises » bien désagréables. Ces phénomènes sont à anticiper et à corriger par la suite.
Des changements de teintes inévitables
Pour les éléments de bardages, outre les fixations qui devront être adaptées aux phénomènes de torsion éventuelle, des différences de teintes en fonction des expositions aux U.V. sont inévitables si les bois ne sont pas traités ou teintés. À réfléchir en fonction de l’aspect fini que vous souhaitez conférer à vos bardages.
Le bois bouge et vit, c’est certain ! Il est toutefois possible en s’informant au préalable d’anticiper ces mouvements et de prévoir ce qui sera nécessaire pour qu’il ne s’agisse pas de phénomènes inattendus et décevants tant au niveau de l’aspect que de la solidité.
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