Dès le 1er janvier 2026, une nouvelle règle entre en application : dans les nouvelles constructions, il sera obligatoire d’utiliser au moins 35 % d’énergie renouvelable. Cela veut dire qu’une partie importante du chauffage ou de la production d’eau chaude devra venir d’énergies propres comme le soleil ou la chaleur extérieure.
Cela veut dire qu’une nouvelle mesure importante s’ajoute : l’interdiction de la chaudière à mazout pour les bâtiments neufs ou reconstruits. Le mazout et le charbon ne pourront plus être utilisés pour chauffer ces bâtiments.
Cette décision vient d’un Arrêté du Gouvernement wallon daté du 5 juin 2025, qui modifie les règles PEB. Elle s’applique à tous les projets dont la demande de permis sera envoyée après le 31 décembre 2025.
Ce qu’il faut savoir :
- L’interdiction des chaudières à mazout ne concerne que les nouvelles constructions ou bâtiments reconstruits.
- Les projets dont la demande de permis est introduite après le 31 décembre 2025 doivent intégrer 35 % d’énergie renouvelable (ou 15 % selon la SUT).
- Les chaudières au mazout déjà installées peuvent continuer à fonctionner, à condition d’être entretenues correctement.
- Les panneaux photovoltaïques et les pompes à chaleur représentent aujourd’hui les solutions les plus simples pour respecter les nouvelles obligations.
- Pour anticiper les futures restrictions et réduire ses factures, il est recommandé de prévoir une installation solaire avant 2026.
Quels bâtiments sont concernés par l’interdiction des chaudières à mazout ?
La nouvelle règle de 2026 sur l’interdiction des chaudières à mazout touche :
- Les bâtiments résidentiels neufs (PER) ou assimilés à neufs
- Les bâtiments non résidentiels neufs (PEN) ou assimilés à neufs
- Tous les bâtiments à construire ou à reconstruire qui ne pourront plus être équipés d’un système fonctionnant au mazout ou au charbon
Cela veut dire que toute nouvelle construction devra être pensée dès le départ avec des solutions renouvelables.
Quelles sont les solutions pour respecter l’exigence renouvelable ?
À partir de 2026, chaque nouvelle construction devra intégrer une part obligatoire d’énergie renouvelable. Actuellement, les options les plus efficaces sont : l’installation de panneaux solaires et l’utilisation de pompes à chaleur proposées notamment par Novitra.
Ensemble, elles permettent de remplacer totalement une installation fossile et d’anticiper l’interdiction des chaudières au mazout.
Qu’est-ce que l’exigence renouvelable ?
L’exigence renouvelable impose qu’un bâtiment neuf produise une partie de son énergie à partir de sources renouvelables. Le pourcentage exact dépend de la superficie utile totale (SUT) :
- pour une SUT inférieure à 1000 m², le bâtiment doit intégrer au minimum 35 % d’énergie renouvelable ;
- pour une SUT égale ou supérieure à 1000 m², il doit atteindre au moins 15 %, calculés selon la méthode PEB.
L’idée est simple : plus un bâtiment génère sa propre énergie propre, plus il respecte la réglementation. Dans ce cadre, l’installation de panneaux photovoltaïques est la meilleure des solutions, car l’électricité solaire produite sur site est entièrement reconnue comme énergie renouvelable et contribue directement à atteindre ces seuils.
NB : La SUT (Superficie Utile Totale) correspond à l’ensemble des surfaces intérieures du bâtiment qui sont réellement utilisables, c’est-à-dire les espaces où une activité peut être exercée ou qui peuvent être chauffés. Elle exclut par exemple les caves non aménagées, les greniers non accessibles ou les locaux techniques très spécifiques.
Que faire si j’ai déjà une chaudière à mazout ?
Si votre logement possède déjà une chaudière à mazout, il n’est pas obligatoire de l’arrêter. L’interdiction de 2026 vise uniquement les nouvelles installations dans les bâtiments neufs ou reconstruits. Cela signifie que les chaudières existantes peuvent continuer à fonctionner, tant qu’elles sont entretenues et en bon état.
En revanche, il devient fortement déconseillé d’investir dans une nouvelle chaudière au mazout, car son installation sera interdite pour tous les projets dont la demande de permis sera déposée après le 31 décembre 2025.
Les propriétaires qui souhaitent anticiper les futures restrictions ont donc tout intérêt à se tourner vers des solutions renouvelables comme les panneaux solaires ou les pompes à chaleur.
Exemple de cas
Petit bâtiment < 1000 m²
Un commerce de 300 m² doit respecter l’exigence des 35 % d’énergie renouvelable. Pour être conforme, il choisit d’installer une série de panneaux photovoltaïques en toiture, capables de produire une bonne partie de l’électricité utilisée pour l’éclairage, la ventilation ou les appareils quotidiens.
Afin de compléter la production et d’atteindre plus facilement le pourcentage requis, le propriétaire ajoute un petit système solaire thermiquedestiné à chauffer l’eau sanitaire.
Résultat : le bâtiment devient conforme à la réglementation, réduit ses coûts énergétiques et améliore sa performance globale sans travaux lourds.
Gros bâtiment ≥ 1000 m²
Un hall industriel de 1500 m² est soumis à l’obligation d’intégrer au moins 15 % d’énergie renouvelable dans son fonctionnement. Le gestionnaire décide d’exploiter la grande surface de toit disponible pour installer une large installation photovoltaïque, capable de couvrir une partie importante de la consommation électrique liée aux machines, bureaux et équipements techniques.
Grâce à cette installation solaire de grande capacité, le bâtiment atteint facilement le pourcentage exigé, tout en diminuant fortement ses dépenses d’électricité et en améliorant son image environnementale auprès de ses clients et partenaires.
FAQ – Interdiction de la chaudière à mazout
La chaudière au mazout est-elle totalement interdite ?
Oui pour les nouvelles constructions dès 2026. Les anciennes installations peuvent continuer à fonctionner.
Puis-je remplacer ma chaudière au mazout existante ?
Le remplacement est fortement limité. Il est conseillé d’envisager une alternative renouvelable.
La règle concerne-t-elle uniquement les maisons ?
Non, elle concerne aussi les bâtiments non résidentiels.
Dois-je agir avant 2026 ?
Oui, les projets déposés après le 31 décembre 2025 devront respecter la nouvelle règle.
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L’interdiction des chaudières à mazout marque un tournant important pour tous les nouveaux bâtiments à partir de 2026. Pour éviter les contraintes, réduire vos factures et vous mettre en conformité, les panneaux photovoltaïques restent la solution la plus simple, la plus rentable et la plus durable.
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