Architecture bio-climatique

La notion d’architecture climatique ?? » ou bioclimatique – intégrant les aspects positifs et négatifs du climat : implanter les pièces de vie d’une construction en fonction de leur horaire d’occupation et de la course du soleil ou encore choisir les matériaux en fonction de leur aptitude à emmagasiner la chaleur et à la restituer.

  • 22 juillet 2019
  • 3 min
%titre de l'article%

 

Il y a plus de trente ans, l’architecture bio-climatique était le fait de quelques « écologistes alternatifs convaincus ».

La crise de l’énergie de l’époque avait marqué le point de départ d’une réflexion qui déboucha sur la notion d’architecture climatique » ou bioclimatique – intégrant les aspects positifs et négatifs du climat : implanter les pièces de vie d’une construction en fonction de leur horaire d’occupation et de la course du soleil ou encore choisir les matériaux en fonction de leur aptitude à emmagasiner la chaleur et à la restituer.

Un des grands principes induits par ce courant architectural est de capter la chaleur solaire en hiver pour la restituer, durant la journée, tout en s’en protégeant en été.

A l’époque, sa traduction concrète se présentait essentiellement sous forme de grandes serres orientées au sud des constructions, entourées d’arbres ou munies deprotections solaires pour l’été.

En près de quarante ans, les techniques ont évolué.

Qu’il s’agisse des vitrages qui sont de plus en plus performants, présentant des qualités de réflexions différentes qu’ils soient posés en nord ou au sud ; qu’il s’agisse des protections solaires, de plus en plus discrètes et automatisées ; qu’il s’agisse de panneaux solaires thermiques ou photovoltaïques ; qu’il s’agisse de combinaisons de matériaux permettant d’accumuler un maximum de calories en hiver tout en évitant les surchauffes en été…

Ce sont autant de solutions de plus en plus performantes, technologiques et automatisées.

 

Attardons-nous quelques minutes sur l’aspect climatique…

 

Certains concepts de l’architecture bio-climatique sont également pris en compte lors de l’élaboration des logiciels PEB.

Lors du calcul du niveau E d’un bâtiment(besoin en énergie primaire de chauffage pour une construction), il est nécessaire d’introduire les surfaces des fenêtres, les orientations, les types de protection solaire, leur système d’automatisation,… afin de déterminer les gains induits et le risque de surchauffe.

Vous l’aurez compris, de plus en plus de caractéristiques propres à l’architecture bio-climatiques se retrouvent « automatiquement » dans nos constructions contemporaines, par le biais de la législation en vigueur ou du développement des produits.

Depuis bientôt un an, le coût des énergies est à la baisse. Toutefois, ne nous endormons pas sur nos lauriers. Attention aux « automatismes » !

N’oubliez pas que le soleil peut être votre allié s’il est bien traité, mais également votre ennemi si vous devenez trop gourmand !

À l’image de la lumière de ce dernier, au moment de concevoir un bâtiment, prenez donc le temps nécessaire à la réflexion.

Prenons exemple sur les nouvelles générations de vitrages en proposant des réflexions de qualité supérieure !

 

Architecture – Maconstruction.be

  • Mis à jour le 25 mars 2024