Rehausser une habitation existante

Vous vous sentez à l’étroit dans votre bien et il n’est plus possible de l’étendre horizontalement ? Pourquoi ne pas envisager, si les règles urbanistiques en vigueur le permettent, de rehausser celui-ci ?

  • 21 juillet 2021
  • 3 min
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Ce type de travaux engendre de nombreuses questions techniques

Vous vous sentez à l’étroit dans votre bien et il n’est plus possible de l’étendre horizontalement ?

Pourquoi ne pas envisager, si les règles urbanistiques en vigueur le permettent, de rehausser celui-ci ?

Ce type de travaux engendre de nombreuses questions techniques, financières et organisationnelles. Ils offrent en contrepartie des résultats qui peuvent être esthétiquement très réussis.

Une faisabilité technique

La rehausse d’un bien existant va nécessiter un permis d’urbanisme et, plus que probablement, l’intervention d’un architecte et d’un ingénieur en stabilité.

Dès les premières esquisses, l’état et la structure des parties qui resteront en place devront faire l’objet d’un diagnostic minutieux.

Très vite, au vu des résultats de cette analyse, des options constructives se dégageront quant au type de structure à mettre en place : la rehausse sera-t-elle réalisée en maçonnerie, en structure bois ou en structure métallique.

La structure bois offre des avantages en termes de poids et d’isolation ; par contre, le confort acoustique et thermique en été (risque de surchauffes) est parfois plus difficile à obtenir.

Dans tous les cas, faites valider les options retenues par un ingénieur en stabilité très rapidement dans le processus.

Un investissement rentable ?

Une fois la faisabilité technique contrôlée, il faudra budgétiser les travaux prévus.

Cette estimation peut être réalisée par votre architecte, avec éventuellement quelques demandes de devis dès l’avant-projet.

Ces devis seront sans doute affinés par la suite ; ils permettront néanmoins de confirmer les estimations de l’architecte.

Dans la plupart des cas, il s’agira d’un investissement important de l’ordre de 1.800 € à 2.250 ?€/m2.

Il est fort probable qu’il ne soit pas récupéré avant de longues années en termes de prix de revente.

Toutefois, les coûts annexes à la vente du bien actuel et à l’achat d’un nouveau bien pèseront certainement dans la balance au moment de vous décider.

La valeur affective du bien également.

Des mesures de protection à ne pas négliger

Il n’est pas rare d’envisager de tels travaux en continuant à vivre dans le bien, sous les travaux.

Ce ne sera certainement pas confortable, mais avec un certain nombre de précautions, c’est possible.

Il faudra par exemple coordonner les travaux pour vous assurer que les installations techniques (eau, électricité, chauffage…) continuent à fonctionner.

Il sera nécessaire de prévoir les protections suffisantes contre les intempéries (eh oui, en Belgique, il pleut et parfois de grandes quantités en peu de temps) et de vous assurer de la réactivité de l’entreprise en cas de problème de ces protections, y compris la nuit et le week-end !

Dans tous les cas, pensez à avertir votre assureur !

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  • Mis à jour le 25 mars 2024